Du 30 novembre au 11 décembre prochain, se tiendra à Paris la COP 21(1), conférence d’une envergure sans précédent orchestrée par les Nations Unies. Pour la première fois, ce seront 40 000 délégués de 194 pays qui se retrouveront pour trouver un accord qui limitera à deux degrés le réchauffement planétaire par rapport au XIX siècle.
Quoi de neuf ? Et bien nous avons de nombreuses raisons d’être très optimistes par rapport à l’impact qu’aura cette conférence.
1/ Barack Obama et Xi-Jiping ont déjà passé un accord. Les Etats-Unis réduiront leurs émissions de CO2 de 26% à 28% d’ici 2025 par rapport à leurs émissions de 2005, et 20% de l’énergie chinoise sera renouvelable d’ici 2030. Cet accord est fondamental puisque la Chine et les Etats-Unis sont responsables de 40% des émissions de gaz à effet de serre. (2)
2/ 50% des nouveaux électrons produits dans le monde le sont à partir d’énergies renouvelables, notamment parce qu’ « en moins de 4 ans, les tarifs ont chuté de 42% pour l’éolien, de 68,1% pour le photovoltaïque et de 45.6% pour l’énergie solaire concentrée. En France, les programmes d’énergies renouvelables auraient déjà fait économiser au pays 410 millions d’euros ». (3)
3/ Les pays en voie de développement commencent à s’organiser pour adopter directement les technologies renouvelables, de la même façon qu’ils sont passés au téléphone mobile sans passer par les lignes fixes. (3)
4/ En Mai dernier à Paris, au Climate Business Summit, plus de 1000 décideurs d’entreprises, investisseurs et PDG de grands groupes se sont réunis pour trouver des solutions. Une déclaration de bonne intention a été signée par 25 coalitions d’entreprises et d’investisseurs représentant plus de 6 millions d’entreprises issues de 130 pays ! Investir bien sûr mais aussi « œuvrer pour l’émergence d’une tarification du carbone ».(4)
5/ Ce défi posé aux entreprises est finalement « Une opportunité de croissance » (Pierre-André de Chalendar, PDG de Saint-Gobain) et « un facteur d’innovation » (Jean-Pascal Tricoire, PDG Schneider Electric).(4)
6/ C’est aussi une excellente opportunité pour un équilibre Nord-Sud : « Les économies émergentes sont aussi importantes que les économies développées pour lutter contre le réchauffement climatique » souligne Mahendra Singhi, le PDG indien du cimentier Dalmia. (4)
7/ Et la 7ème raison est que nous sommes certains que nous, Inventeurs de demain qui jouons un rôle déterminant pour notre avenir, allons trouver les solutions innovantes pour assurer brillamment cette indispensable transition planétaire ! Bravo à chacun d’entre nous !
(2) Le Monde, 12 Avril 2015, Article « Accord décisif sur le climat entre la Chine et les Etats-Unis »
(3)Le Monde, 17 avril 2015, Article « Il n’y a pas d’arbitrage entre climat et prospérité » de Pascal Canfin, ancien député européen EELV et ancien ministre délégué au développement, est aujourd’hui conseiller principal sur les affaires internationales et sur le climat auprès du World Resources Institute Voir aussi la vidéo
(4) Novethic : « Climate Business Summit : travailler ensemble pour construire une meilleure économie »