« Hier, pour la première fois, l’immeuble du TIMES était éclairé par l’électricité… Ce n’est que vers 7 heures, à la nuit tombante, que la lumière électrique se révéla vraiment brillante et continue. Les 27 lampes de la rédaction et les 25 lampes de la salle des expéditions rendaient ces pièces aussi claires qu’en plein jour, sans éblouissement désagréable. On peut ainsi écrire pendant des heures près d’une lampe, sans avoir conscience qu’on travaille à la lumière artificielle. La lumière est douce, plaisante aux yeux, elle ne vacille quasiment pas et ne dégage pas cette chaleur qui a tendance à donner mal à la tête : c’est presque comme si l’on écrivait à la lumière du jour »
New York Times, 5 Septembre 1882
Chers Inventeurs de demain, je voulais revivre avec vous l’émotion de l’un des épisodes clés du développement de celle que Raoul Dufy peindra plus tard comme la Fée Electricité. En une dizaine d’années, l’Amérique s’éclairait à l’électricité ; tramways et gratte-ciels avec ascenseurs faisaient leur apparition dans les villes.
Ce fut le couronnement du travail déterminé et du génie créatif de Thomas Edison, ce septième enfant d’une famille pauvre, curieux de tout et fasciné par les expériences.
Il débuta sa carrière à 12 ans comme vendeur de pop-corn et de journaux dans le train Port-Huron/Détroit pour devenir le père d’innombrables inventions telles que le phonographe et le premier studio de cinéma.
Le 21 octobre 1931, l’Amérique observe une minute d’obscurité en hommage à l’inventeur prolifique mort 3 jours plus tôt. Grâce à lui, une nouvelle ère s’est ouverte.
Sources : Le présent article a été écrit d’après les livres « Edison, the man who made the future » de Ronald W. Clark et « De Gutenberg à Bill Gates » d’Alain Frerejean et Charles-Armand Klein