Le Pont de Charing Cross, 1923
Se perdre à l’infini entre reflets du ciel et de l’eau, laisser le regard plonger dans les couleurs chatoyantes du soleil couchant et s’illuminer de l’intérieur en communion avec la beauté des éléments. Le temps s’arrête là.
Soleil couchant à Lavacourt, effet d’hiver, 1880
Maisons, eau, ciel, on ne sait plus très bien ; tout se fond dans un nuancier de bleus sublimé par un soleil, boule orange dont les scintillements se reflètent dans la Seine.
Nymphéas à Giverny, 1917
S’immerger dans les palettes colorées et les éblouissants reflets éphémères de ce jardin d’eau et de fleurs si cher à Claude Monet, là où il recherche « l’illusion d’un tout sans fin, d’une onde sans horizon et sans rivage ».
Voilà trois œuvres de Claude Monet, un des peintres impressionnistes clés.
Au milieu du XIXème siècle, les artistes peuvent enfin quitter leurs ateliers et peindre les paysages en situation grâce à l’invention des chevalets pliants et des tubes de peintures. Les peintres se détachent de la fidèle reproduction de la réalité pour dépeindre un instant, une impression face à un paysage. « Rendre ce que je ressens » explique Monet. Il poursuit en disant « Mes yeux s’ouvraient enfin et je comprenais vraiment la nature ».
Mais il faudra plusieurs longues années de persévérance et d’audace pour que le courant impressionniste soit reconnu et apprécié.
Et toi, Cher Inventeur de demain, dans quelle nouvelle direction ton regard a-t-il besoin de s’ouvrir ?
Pour aller plus loin :
Visiter le jardin de Giverny créé par Monet près de Paris : « Mon chef d’œuvre, c’est mon jardin » dit-il.
Sources :
« Art that changed the world » Transformative art movements and the paintings
that inspired them – www.dk.com
« Le jardin de Claude Monet à Giverny » de Fabrice Moireau – Editions Gallimard